LE PATOIS LOCAL

Les habitants du hameau et des environs parlent le français depuis des siècles mais jusqu'au milieu de 19 ème siècle, les anciens incorporaient  à notre langue des mots dits de "patois" assez éloigné parfois du patois berrichon cher à J.L. Boncoeur.

J'en ai dressé ci-dessous une petite liste avec la "traduction" ; n'étant pas un spécialiste, je ne garantis ni l'orthographe ni le vrai sens.

ARICANDIER : vendeur bavard qui cherche à vous tromper

ECOUSAT : du houx

DE LA PATOUILLE: de la boue

UN GAUYET : terrain ou chemin très boueux

UN CHARASSON: un pieu de vigne

UN CHAGNE : le chêne

DES ERONDES: des ronces

UNE BOISSELEE: unité de surface: 10 ares

UNE CUILLERE A POT: une louche

DES OUAILLES : des brebis

DES ARANTELLES: des toiles d'araignées

UNE AGROLLE :un corbeau

UNE AJASSE : une pie

LE  JO : le coq

UNE POULE COUASSE: une poule qui couve

UN GNAUD (OD) : viel œuf qu'on laissait dans le nid

UNE OUILLETTE: un entonnoir

 UN CABRA: pièce  genre remise

DU  PERSOIRIS : du cidre

 LA MOUTTE : "grenier " à foin

 UNE OCHE  :une oie

 

 

LES HABITS

 La tenue masculine des gens de la campagne a peu évolué et les hommes des siècles derniers portaient culotte et bourgeron ( veste); par contre les femmes portaient  des jupes ou peignoirs qui descendaient au-dessous des genoux et toujours de couleur noir, parfois avec quelques petits points blancs. Le noir était la couleur du deuil, très respecté jadis; on portait le deuil 10 ans après le décès d'un proche...ce qui peut expliquer que les femmes étaient toujours de noir vêtues. Sur la tête, elles mettaient une coiffe blanche ornée de dentelle appelée "bonnet" avec un fichu qui le recouvrait quand il faisait froid et l'été, pour se protéger  du soleil , elles portaient la "kichnotte"...  tout cela dans les bonnes traditions berichonnes.